dimanche, mars 23, 2003

Selon un envoyé du Sunday Telegraph, les soldats turcs qui se sont déployés 20 km à l'intérieur de l'Irak, ne sont pas à l'aise du tout. Ils semblent même plus stressés que les Kurdes qui les surveillent. C'était prévisible. Des opérations de "nettoyage" intérieur, sans le regard d'aucun journaliste, et dans son propre pays, ça l'armée turque sait faire : c'est de la dure répression policière, mais ce n'est pas de la guerre. Mais agir en territoire étranger, sans avoir franchement la consigne de se battre tout en craignant soi-même, c'est autre chose.

"Côté turc, les soldats étaient sur les nerfs. C'est interdit, a déclaré un soldat turc au correspondant du Sunday Telegraph. "Retirez-vous, vous n'avez rien vu". Peu après, un officier turc menaçait le journaliste de le faire arrêter s'il ne quittait pas immédiatement les lieux. "Si vous restez ici, vous aurez des problèmes", a-t-il dit . Quelqu'un viendra et vous arrêtera". " (citation AFP). Bouh ! et il a même pas peur le journaliste ?

Il faut quand même préciser qu'à part les sections spéciales (on peut espérer qu'ils n'oseront pas les envoyer là-bas) ce sont des troupes peu motivées, mal nourries, et terrorisées par leurs officiciers. Déjà au Kurdistan de Turquie il est facile de voir qu'ils se sentent en territoire étranger, hostile. Alors de "l'autre côté", et sans même avoir le droit de tirer les premiers...

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