dimanche, juin 30, 2002

Midyat

A Midyat, halte dans un hôtel à 10 millions (qui les vaut, pas plus). Le probleme, c'est la douche ! D'habitude on s'attend à serrer les dents sous de l'eau glacée. Là, non, on ne serre pas du tout les dents car on ne va pas sous une eau bouillante. Toujours bouillante. Avec un bruit de chaudière qui laisse supposer qu'elle va exploser si on continue à l'embêter comme ça. Mais ce matin, elle était de nouveau glacée. Seulement glacée. Décidément, c'est le cas de le dire, les gens d'ici n'ont pas inventé l'eau tiède. Par contre la nuit, la ville est calme. Avec les fenêtres ouvertes sur la rue principale, à partir de minuit, plus un bruit, un silence de campagne.Un dimanche matin à Midyat : pastahane+petits pains chauds au fromage (poghaça) + Dalida (le tube qu'avaient repris les Bronzés). En notre honneur, bien sûr. Déjà dans un cybercafé ils avaient passé Aicha en boucle pendant deux heures. Là ils sont très enthousiastes, la musique est à fond. C'est agreable de prendre son petit dej' "au calme" dans l'ambiance sonore d'une boite de nuit.
***** ***** *****
On se sait pas on attend
le monde s'est-il fermé
on ne sait pas
il n'y a plus de ciel plus de terre plus de jardin de roses
on attend
peut-être séparés à jamais
séparés jamais perdus l'un à l'autre
mais séparés
on ne sait
mangeront-ils nos âmes et nos yeux
dans le renoncement la mort grise
Leurs barreaux sont infinis
infinis comme l'oppression
stupidement infinis
Il faut attendre
un jour où s'ouvre la rose d'amour
dans la tyrannie
dans l'absurde la haine têtue
l'amour patient comme renard malicieux

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