vendredi, juillet 27, 2001

Kayseri

Retrouvé l'hôtel Comfortable mais les réceptionnistes avaient changé. Pu dîner au restaurant et boire trois bières, ce qui dans cette ville est un exploit ! En discutant hier, je me suis rendue compte qu'au fond je n'aimais pas trop la Turquie, que je ne m'y sentais pas chez moi, au rebours de Roxane. Trop occidentale, au fond. Ville de caserne, pays de caserne, monotonie bureaucratique et grise. Par contre, j'adore et je me sens chez moi en Syrie. De vrais pays d'islam historique. Je me sens chez moi dans toutes cette région, en-dehors du Kurdistan même. C'est l'Orient véritable, l'islam historique, millénaire.

Grosse chaleur, mais il faut s'habituer. A 10 heures du matin, cela va encore. Le tout est de s'hydrater et de manger (éviter les déperditions en sels minéraux).

De ces voyages en car il ne faut retenir qu'un long ruban gris et poussiéreux tiré à travers le continent. Le car file sur la route scintillante. Halte sur le bitume des gares routières. Au milieu des colis et des femmes aussi empaquetés les uns que les autres ; les travailleurs, les paysans accroupis. Béton gris des mosquées de la route. Ombre paisible. Attente indécise d'un car qui aurait dû être là.

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