mercredi, octobre 19, 2011

Arménie, Arménie … à Paris

(Réservations : rsvp@centrenationaldulivre.fr en précisant l’événement auquel vous souhaitez assister. )





Jeudi 20 octobre - Paris  


15 h La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 20e 

Avec le Salon du livre et de la presse jeunesse et Croix Bleue des Arméniens de France. 

Rencontre-lecture suivie d’un goûter arménien avec Nathalie Baravian. 
Présentée par Catherine Pont-Humbert. 

17 h CNL | 53 rue de Verneuil, 7e : 

Mémoire et histoire, témoignage et roman: 

les écrivains et les intellectuels arméniens n’ont cessé de débattre avec leur temps aussi bien qu’avec le singulier destin de leur langue. Aujourd’hui, ils posent une question obsédante : comment l’écriture est-elle encore possible ?

Avec Peter Balakian, Marc Nichanian et Krikor Beledian. Modérateur : Alexis Lacroix.

19 h 30 La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 20e : 

Soirée arménienne :

Au programme, voix, musiques et images au service de la diversité artistique arménienne. Chacun sera accueilli, sur les rythmes très particuliers du Future Hat Trio. Puis, Daniel Mesguisch avec la jeune comédienne Arevik Martirossian, liront des textes issus de la grande tradition poétique arménienne, de Moïse de Khorène jusqu’à Toumanian en passant par Grégoire de Narek... Leur lecture ne sera pas une simple lecture, ils seront entourés de musiciens au sommet de leur art : Levon Minassian au doudouk et Gaguik Mouradian au kamantcha, accompagnés de leurs amis. En fond de scène, défileront les images, très évocatrices, que le photographe Antoine Agoudjian a réalisées en Arménie. Les passionnés poursuivront leur soirée, en compagnie du groupe post rock Deleyaman. 

19 h 30 Accueil par le Future Hat Trio (Jazz) 

Avec Macha Gharibian (piano, voix), Tosha Vukmirovic (clarinette, kaval, saxophone), Kevin Seddiki (guitare, zarb, bendir), Youen Cadiou (contrebasse). 

20 h 30 | 21 h 30 

Lecture musicale Par Daniel Mesguich et Arevik Martirossian, accompagnés de Levon Minassian (doudouk), Gaguik Mouradian (kamantcha), Serge Arribas (clavier), Michèle Lubiz, Jacques Vincenzini (doudouk) et Anouchka Minassian (qanoun). Textes arméniens anciens. Projection de photos d’Antoine Agoudjian. 

22 h Concert Deleyaman (post-Rock) 

Avec Aret Madilian (guitare, basse, chant, clavier), Béatrice Valantin (chant, clavier), Mia Bjorlingsson (batterie), Gérard Madilian (doudouk), Ara Duzian (guitare), Nils Valdes (vidéo-projection).


Vendredi 21 octobre - Paris 

9 h CNL | 53 rue de Verneuil, 7e Colloque historique :

Arménie, quel avenir pour une identité en diaspora ? 

 Animé par Nelly Kaprièlian.

Depuis 1915, l’histoire de l’Arménie et des Arméniens est devenue indissociable de la mémoire. Celle-ci a refondé l’identité arménienne en diaspora. Près de cent ans après le génocide, le Centre national du livre a demandé à des historiens, des essayistes et des journalistes de faire le point à travers différents prismes sur le rôle et le destin de la diaspora arménienne. En France, mais aussi dans le monde. Un sujet vaste mais aussi très pointu, passionnant, qui appelle une nouvelle synthèse. 

 9 h 30 | 11 h : De la destruction à la reconstruction.

Avec Claire Mouradian, Marc Nichanian, Krikor Beledian et Raymond Kévorkian.

11 h | 13 h : Le rôle d’une diaspora, du national à l’international.

Avec Gaïdz Minassian, Michel Marian et Ara Toranian.

17 h 30 Maison des journalistes 35 rue Cauchy, 15e :

Inauguration de l’exposition « Hrant Dink, hommage à un journaliste assassiné » 

Avec Galaade Éditions.

Qui était Hrant Dink ? Un journaliste, mais avant tout un homme de bonne volonté et de paix. Arménien mais n’ayant jamais voulu quitter la Turquie, Hrant Dink fonde le journal Agos, en 1996, à Istambul. Dix ans plus tard, il est assassiné. Quel autre lieu que la Maison des journalistes pouvait rendre hommage à ce martyr de la liberté ? La Maison des journalistes a pour vocation de recueillir les journalistes persécutés et de les aider à réapprendre à vivre. De grands calicots évoquant la vie de Hrant Dink, par l’image et la parole, couvrent la Maison des journalistes et nous rappellent le prix d’une voix. 

19 h Mairie du 2e 8 rue de la Banque : Soirée poésie organisée autour de Vahé Godel,

poète reconnu de langue française et grand traducteur de la poésie arménienne ancienne comme contemporaine, cette soirée sera l’occasion d’une réflexion sur l’acte d’écriture : « D'où que l'on vienne, où que l'on soit, hybride ou non, déraciné ou non, on n'écrit jamais que pour se prouver qu'on existe - pour se situer, pour prendre corps », a-t-il ainsi écrit. 
Avec Vahé Godel, Karen Antashyan et Violet Grigoryan. Animée par Gérard Malkassian avec La Scène du Balcon.

20 h | 22 h Maison de la Radio (entrée porte B) Studio 105 116 av. du Président-Kennedy :

16e Concert Voix intemporelles : 

Pour clore une semaine dédiée à la culture arménienne, le Centre national du livre a choisi de faire place à la musique, qu’elle soit très ancienne ou très actuelle. L’ensemble contemporain Musicatreize et la chorale AKN donneront un « concert reflet » où les œuvres de Komitas et de Philippe Gouttenoire répondront à des chants liturgiques immémoriaux. 

Chansons traditionnelles Komitas (1869-1935) et Philippe Gouttenoire : Ensemble Musicatreize. Direction : Roland Hayrabedian. Instrumental : Araïk Bartikian et 16 chanteurs. 

Chants liturgiques arméniens dédiés à la Résurrection : Ensemble AKN. Direction : Aram Kerovpyan. Soliste : Virginia Kerovpyan. Chanteurs : Jirair Jolakian, Roupen Tachan, Vahan Kerovpyan, Maral Kerovpyan, Shushan Kerovpyan, Daniel Bonnardot, Aret Derderyan. 


Samedi 22 octobre - Paris 

11 h Mk2 Hautefeuille 7 rue Hautefeuille, 6e

Les Chevaux de feu de Sergueï Paradjanov, 1965.

L'amour de deux jeunes gens séparés par la haine que se vouent leurs familles et que seule la mort réunira. Le film qui révéla Paradjanov.


Ararat d’Atom Egoyan, 2002.


Avec Charles Aznavour, Marie-Josée Croze, Bruce Greenwood. Durée : 01h55min.

Un artiste tente de peindre le portrait de sa mère. Un metteur en scène veut réaliser le film de sa vie. Un jeune homme tente de passer la douane. Une jeune femme veut comprendre comment son père a disparu. Une conférencière se sert de la grande histoire pour oublier la sienne. Un acteur endosse le rôle d'un méchant sans en mesurer les conséquences. Une seule histoire les réunit : celle de l'Arménie.

 Dimanche 23 octobre - Paris :

11 h Mk2 Hautefeuille 7 rue Hautefeuille, 6e :

Le Voyage en Arménie de Robert Guédiguian, 2006.


Avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Simon Abkarian, plus Long-métrage français . Durée : 02h05min.

Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l'a vu naître. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna. Elle est pétrie de certitudes. Il voudrait lui apprendre à douter. Lorsqu'il s'enfuit en Arménie, il prend soin de laisser de nombreux indices pour qu'Anna puisse le rejoindre. Ce voyage obligé dans ce pays inconnu deviendra pour elle ce que Barsam voulait qu'il soit : un voyage initiatique, une éducation sentimentale, une nouvelle adolescence... C'est dans un petit village perdu dans les hautes montagnes du Caucase qu'elle le retrouvera, assis à rêver sous un abricotier en fleur... Sur son identité, sur ses amours, sur ses engagements, Anna doutera et aura grandi.

Sayat Nova – couleur de la grenade de Sergueï Paradjanov, 1969.

Avec Sofiko Tchiaourelli, M. Alekian, V. Galestian.
Durée : 01h18min.

Évocation de la vie du poète arménien Sayat Nova, dont on situe l'existence entre 1717 et 1794,  en une serie de plusieurs tableaux.

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