jeudi, août 02, 2001

Ovacik

Midi. L'air tremble au-dessus des herbes jaunes. Devant les montagnes pâles et roses. Le ciel est d'un bleu pâle, un peu gris, affadi par la buée. Nous devons rester à Ovacik, dans la ville même, dans le périmètre sous contrôle policier. Passé une certaine limite (frontière invisible), la zone est sous contrôle militaire : c'est le début de la montagne, des villages et de la guerre. Nous ne pouvons y pénétrer. Nous restons donc prisonniers de cette ville et nouons des relations avec les officiels, charmants, souriants, attentionnés et sincèrement désolés de ne pouvoir nous aider.

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