samedi, septembre 23, 2000

Istanbul

Ce chauffeur de taxi qui nous klaxonne dans Sultan Ahmet, que nous prenons, qui nous offre tout de suite de son pain et de son yaourt (son déjeuner) et je réponds machinalement "Spas". Après, il nous a proposé plusieurs fois de son pain. Dans le rétro, regard entendu, sourire profond. Un Kurde, c'est sûr. Arrivé devant le Musée de l'Armée, je paie, impossible de lui faire accepter un pourboire. C'est-à-dire qu'il pensait que je ne trouvais pas ma monnaie, que je m'emmêlais dans les billets. Finalement, il me rend plus qu'il ne devrait. Puis me tend la main, avec un regard profond :"Serçawan". Et pour finir, il me la baise, pas comme un dragueur, comme on baise la main des personnes respectables, à la naissance du poignet. J'en reste bouche bée. Est-ce le "spas" ou bien m'a-t-il vue quelque part ?

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