dimanche, mars 26, 2000

Diyarbakir

Une noce hier. Des garçons qui tournoyaient comme la toupie de feu que j'avais décrite dans Kawa le Kurde. Le visage en extase ou fier comme tout. Une danse bien orchestrée. Deux rangées d'hommes se font face. L'une avance par trois pas en levant les jambes, alternativement. L'autre s'immobilise en sautillant, de leur façon toute spéciale, en pliant les genoux. Un des meneurs de rang se détache pour danser seul au milieu. Son rang s'accroupit et claque des mains, tandis que l'autre reste debout et ondule sur place. Puis le danseur reprend sa place et tout recommence avec l'autre rang.

Variante avec une ronde. On tourne, en se tenant par le petit doigt. Un danseur se détache et part au milieu de la piste. La ronde se lâche et bat des mains, puis s'accroupit tout en battant des mains pour encourager le danseur solitaire. Il reprend sa place et la ronde reprend. Cette danse se fait avec quatre temps, quatre pas en avant, quatre en arrière, et la ronde ondule comme un rang de faucheurs.

Hasankeyf. Citadelle. Etagée sur les montagnes. Porte-tourelle. Etroite porte, frise arabe au-dessus. Toujours ce motif de queue de dragon. Pierres de taille blondes, quelques-unes noires. Autour, habitations et villages troglodytes.

Coupe du mur de la citadelle : pierres de taile, petites pierres, gros moellons et mortier.

Intérieur : enduit blanc (chaux ?) sur les murs.

Grande salle : forme d'iwan ? Voûte en nids d'abeille. Moellons en tubes creux en alvéoles, terre cuite dans mortier. Murs, pierres noires et mortier.

Deux fenêtres latérales, traces décor végétal dans stuc. Ouverture du fond : muqarnas.

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